Il y a un trou dans le monde comme une grande abysse noire
Et toute la vermine du monde y réside
Et ses mœurs ne valent pas ce qu'un porc vomit
Et cela s'appelle Paris...
En haut du trou sont assis les quelques privilégiés
Qui se moquent des vermines des zoos d'en dessous
Transformant la beauté en corruption et rapacité...
Le Monde est si bas, je suis lasse.
Ne viens pas, je suis si malsaine..
Je pourrais te tuer sans le vouloir..
Pourquoi me veux-tu ?
Crois-tu que mon corps est une attraction ?
Je ne te comprend plus.
Ton amour me ronge, veux-tu ma peau ?
Mes os sont déjà si frêles..
Un hiver blanc isole mes jours
Les arbres sont morts
Et les étoiles sont une morgue
Suicide moi, achève mes souffrances.
Je ne crierai plus.
Comme un automate désarticulé
Achève mes cicatrices, ouvre les d’un coup de poignard
Je pourrais te tuer, non ?
Ne m’approche pas à moins de quatre mètres.
Ne me fais plus de mal.
Tu détruis chacune de mes pensées
Je veux entrer dans tes rêves,
Être ton pire cauchemar..
Empoisonner l’air que tu respires
Je veux cracher tes entrailles au diable
Mon frère ne me regarde pas,
L’église est criminelle.
Je tuerais mon prochain
Veux-tu être le suivant ?
Photographie by Cédric G Pix-Elles.
Peinture by Zoé Mozart.