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Moz'Art

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Le poète doit être moderne

jeudi 3 décembre 2009



Vous pensez avoir tout vu, tout digéré, vous pensez vivre grâce à votre quotidien merdique, votre TV, vos mèches et rebrousses poils, vos manucures parfaites, vos sacs gavés de pseudo-auteurs, vos "baise-moi et je te baise", vos airs sournois, vos fausses prétentions, vos airs intellos et attrape couillon, vous êtes.. Attention ! Clac ! Vous êtes pris en photo ! Public ou Gala ? Vos entrailles s'entrouvrent déjà, vous êtes pathétiques, indécents. Je vous hais. Croyez vous au destin ? "Oui, j'ai ma poupée vodoo en mon entre cuisse". Au hasard ? "Oui, hier j'ai croisé le psychopathe de ma vie, il m'a disséqué". Vous êtes identiques. Vous êtes des animaux. Des abrutis futiles. Vous êtes fiers de vos petites gueules moisies. Savez vous que dans 5 ans, vos placards seront vidés et renouvelés ? Sans que rien y reste, vous êtes synthétiques [nous marquerons "Mars" sur un carton, vous mettrons dedans et on vous jettera par la fenêtre du 10e] .. Savez vous que vous n'êtes que produits indigestes ? On vous recycle pour un sou, même pas. Ah Ah, vous vous croyez intéressants, par vos soirées à paillettes, vos sourires lights et vos lèvres cerises.. Vous êtes moches, bêtes et méchants. On vous fusillera, pour moins que ça.. J'ai déjà vos orteils en conserve.. Je veux vos cœurs sur un plateau d'argent, car une fois votre maison volée, il n'y a plus rien, si ce n'est vos organes à bouffer.. Vos lèvres ne sont déjà plus que becs à poulets, vos bourrelets, un gras fris de coquelet.
Ô bellâtre étoilé
Serais-tu effacé ?
Le visage creux et blanc
Le linceul hoquetant Tu te hâtes d'aimer
Te traîner pour flâner
Ton teint est si pâle
Et ton cœur a si mal
Baigné d'amour
Et béni d'un jour
Tu rêves de neiges éblouies
Circules en sèves inouïes
Tu sembles figé
Tel un amant violé
La Liberté te flagelle
Et tu la veux si belle
Effaré de chastes regards
Sois fou ! Tu seras drôle hagard !
L'hiver te refoule
Le vent blanchâtre te soûl
Sa bouche innove la puanteur
D'un astre fondu et vainqueur
Tu geins en tes entrailles
Subsistant de rouges batailles
Ivre de goudrons
La sueur au front
Que tes traits sont étranges
Ô bel Ange !





Shoot by François B with Anton Deneke and Zoé Mozart.


Citoyens, à l'aube d'une Révolte, levez les armes et prenez votre Liberté !



Ô lâches ! Criez de vos poumons ardents !
De mauves silhouettes étreignent vos étoffes moisies ! Ô buveurs isolés que l'ivre Hiver refoule et soûl,

Allez vous écumer ?
Les yeux pendus de néant infâme ?
Peignant sur vos entrailles honte et convulsion, des flancs morts d'une putain.
Soyez fous !
Votre lignée de torpeur ignoble se fend en superbes nausées !

Ô pantins ! Nageant de puanteur et astre pression,

Relevez vous, la Liberté flagelle vos âmes !
Que de beauté en l'azur dévastateur...
Des murailles encerclent vos séjours, séjournent en vos salons,

Flambez ses pierres emprisonnées, gisez de Bataille !
Aux armes !
Écoutez la clameur des Maudits !
Sacrez la Haine des Forçats !

Et maudit soit le fruit de vos entrailles, car illuminées de vermeille, vos prunelles noirâtres filtrent le venin noir d'une chienne battue !
Prête à crever, s'agite son bassin engendré !
Ses membres s'agacent, se broient en Aurore chétive, sa chaleur fécondée se crache d'haine et ombres baveuses...



Shoot by Anton Deneke with Zoé Mozart.
















Un jour où l'autre, nous marcherons ensemble.






Ta vie sur un plateau d'argent m'irradie de fraîcheur nouvelle, gobant quelques poésies frustrées.
Riche et n'ayant aux dents que peu de dédain face à la classe en dessous, humant les Humiliés.
Peut-on avoir si peu d'amour pour délaisser pain et Patrie, à juste titre ?
S'en aller de ce pas le cœur ruisselant..
Sa fierté ombragée en Hymne à la connerie absolue,
quel empire divin !
Quel sacrement blafard de pauvreté méditée !
Se croyant d'un avis sans réponses, maître des cieux, s'identifiant aux grands, que peu de gens savent reconnaître, effaré de mots creux et neigeux, sa pitié en moyen de bord, son profil Apollon en piège énigmatique, son ridicule sourire, se voulant poète,
n'étant qu'un imbécile face au néant de sa singerie, pommadé de Foi mendiante !
Violé d'idéaux, vide de puanteur acharnée..
Pensant être d'un esprit philosophique mais n'étant que poussière, s'accrochant au savoir, idéalisant songes et pensées.
Ô abruti nuptial !
Je te salut d'un simple adieu !

Crétin fini et piètre chevalier !
La lâcheté en Toison d'or, jolie découverte !
D'une froideur effilée et sans records..
Rêvant de haut, le salut final d'un Jésus stupide, récitant une complainte ridicule et livide !


L'écœurante chaleur d'un corps alourdit de pervertie, et de cette chambre étroite, se livrer aux répugnances..
Son ventre serein blottit au feu de Satan, entrouvre un sommeil d'ombres étranges
Il écoute grouiller de galeux escaliers,
Frissonnant
face à l'âpre pesanteur du plancher
refoulé !
D'un rire tailladé, il geint le ventre livide et lâche de soif amère, jaunit d'illusions et vents querelleurs.
La face prostrée d'indifférence injurieuse...


Shoot by François B with Zoé Mozart and Anton Deneke.

Shoot by Anton Deneke with Zoé Mozart.







Marilu

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Être photographe, c'est être modèle. Être modèle, c'est être photographe. On ne fait que participer à la création de l'Art.

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