Powered By Blogger

Moz'Art

Moz'Art
Le poète doit être moderne

vendredi 16 octobre 2009

Poésies dénudées...







Souriant, les cheveux flottants tel un rideau ondulant, alourdi par le rêve et l'âpre brise d'hiver, la cendre dépucelée, riant au vent, oppressé de cavale, le cou nerveux et le visage pâle...
Une douce angoisse murmure ses déboires, souffle son ivresse en un râle.
Emporté par l'élan de son infâme amour et se sentant encore pendu d'illusions...
Il se rend en naufrage, dans la feuillée incertaine des échos idylliques...
Et ses rêves au cœur violé s'ensanglantent en douces et ambres brûlures...
Et, sans frémir, j'effleurai sa lèvre enfantine d'une bouffée de nicotine, surgissant telle une ombre fanatique...
Et d'un de ces gémissements fanés, crevant d'un baiser, je filtrai son venin noir, frôlant ses prunelles fauves et en tenant le débris d'un amour...
Ô rage apeurée !
Que de fleurs ont rongés ta haine !
Que de cœurs violés de finesse et étourdi d'amour ont mitigés tes restes...
Mais ton aube tarie en extase d'un soir bleuté...
Seras-tu la relever ?
Ô bellâtre, bourreau !
L'écœurante âcre d'hypocrisie te submerge, bise en ton astre galeux...
Je te suis si chétive, ton orant m'envahit, je te suis victime, telle une pitié immonde, me livrant à ta Liberté ravie...
Ô rêve oppressant !
Ton parfum geint au creux de mes reins...
Et chaque effleurement nasille en mon cœur...
Apeure ma rancœur...
Et je soupirai, pâle du mal souffert, ayant Foi en l'azur muet et l'espace insondable, qu'un souffle tordant effleurait, tel une danse macabre, qu'un squelette fou aurait étouffé...
Muette d'amour, riant malgré moi, d'une brutale ivresse, frissonnante d'aise et désir, le cœur pâmé, flânant le creux de ton rein, j'allais en braise sanglante, sillonnant ton cœur de rouges canons, détonnant sans frémir ton ombre fanatique...
Oppressé de cavale, ayant Foi en un Autel de chair exquise, accablé d'un manteau d'ignorance et d'étroites chimères, pensant tel un rêve à l'éther vaste et embrassant,
Ô splendeur, Ô amour dévasté !
Bellâtre effacé, jetant tes sanglots en Rédemption nouvelle, écumant tes rancœurs en un cieux ombragé, sombre et doux, aux songes écumants, la silhouette s'étalant en vague neigeuse, déploie en corolle, murmures abondants, romançant ainsi la brise d'un soir...
Baisant le vent, d'un humble reflet, happant de tes lèvres l'âpre Liberté...









Photographie and tableaux by Zoé Mozart with Anton Deneke (Modèle).














Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Marilu

Ma photo
Être photographe, c'est être modèle. Être modèle, c'est être photographe. On ne fait que participer à la création de l'Art.

Membres